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BAROMÈTRE DE L'IMMOBILIER - Septembre 2022

15/09/2022

Dans un contexte de poursuite de la hausse des prix, le volume des transactions fléchit sensiblement depuis la fin 2021. Cet atterrissage est néanmoins cohérent après la flambée des volumes de transactions et des prix de l’immobilier que nous avons observés depuis la sortie du confinement en 2020. Le marché immobilier pourrait augurer une décrue en 2023. Les effets combinés de la hausse des taux d’emprunt, l’évolution de la réglementation énergétique, la pression inflationniste et les inquiétudes des ménages, pourraient ainsi accélérer un repli du marché.
 

Un ralentissement confirmé


Sur un an, la hausse des prix immobiliers reste vive au deuxième trimestre 2022 avec +10,0% pour les maisons et +8,8% pour les appartements anciens. Les volumes de transactions annoncent les premiers signes d’une contraction. Avec des données arrêtées au 30 juin 2022, les chiffres analysés dans ce baromètre ne reflètent pas réellement le ressenti global actuel des notaires bretons. Le ralentissement devrait se confirmer en début d’année prochaine.
 

Des conditions de crédit durcies


L’immobilier reste une valeur refuge pour les Français mais le climat actuel qui impacte le pouvoir d’achat pourrait bien leur faire reporter leur projet immobilier. L’augmentation rapide du taux d’intérêt, qui était en baisse quasi-constante depuis 40 ans, vient également freiner l’activité.  Par ailleurs, le taux d’usure (taux maximum que les établissements de crédits sont autorisés à pratiquer pour accorder un crédit) est faible par rapport à l’évolution du taux annuel effectif global (TAEG)  et compte tenu du contexte actuel.

Bien qu’il ait pour but de protéger les emprunteurs de taux trop élevés, depuis quelques semaines, le taux d’usure est  ainsi responsable de nombreux refus de  prêts.La marge pour obtenir un crédit se réduit et risque d’entrainer un blocage du marché immobilier dans les mois à venir.

Consultez le baromètre de septembre 2022

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